😰 Le stress du push en production : un classique évitable
Chaque développeur a déjà ressenti cette petite angoisse au moment d’un git push origin main. Les questions fusent :
- “Est-ce que j’ai bien tout testé ?”
- “Et si je cassais une feature sans m’en rendre compte ?”
- “Le nouveau développeur a-t-il compris la procédure de déploiement ?”
Dans des projets où le build est fait à la main et les tests oubliés, le déploiement devient une loterie.
👉 C’est là que la CI/CD (intégration et déploiement continus) entre en jeu. Et GitLab propose une solution robuste, accessible, et parfaitement adaptée à tout projet Git.
🚀 GitLab CI/CD : qu’est-ce que c’est, et pourquoi l’utiliser ?
GitLab CI/CD, c’est l’ensemble des outils fournis par GitLab pour automatiser vos processus de développement : compilation, tests, déploiement, notifications…
Même si votre projet est hébergé sur GitHub ou Bitbucket, vous pouvez l’utiliser grâce à l’option “Run CI/CD for external repository”.
Les avantages :
- Un build reproductible à chaque push
- Des tests systématiques et automatisés
- Un déploiement structuré, contrôlé, et traçable
- Moins d’erreurs humaines
- Un onboarding plus simple pour les nouveaux développeurs
En somme, vous passez d’un processus artisanal à une chaîne de livraison logicielle industrielle.
🧱 Étape 2 : choisir entre Google Cloud et AWS
Google Cloud Platform (GCP)
- Fort sur la data et l’IA (BigQuery, Vertex AI)
- Interface très accessible
- Très bon pour les startups ou les projets data-centric
Amazon Web Services (AWS)
- Plus ancien et plus large (200+ services)
- Écosystème mature et support DevOps avancé
- Particulièrement adapté aux grandes entreprises et architectures complexes
➡️ Notre conseil : Choisissez selon vos cas d’usage, non selon la popularité.
🛠️ Étape 3 : préparation technique
Avant de migrer, vous devez :
- Auditer votre existant (coûts, dépendances, performance)
- Mettre à niveau vos environnements (versions, compatibilité)
- Automatiser les déploiements (CI/CD, scripts Terraform, Ansible…)
- Mettre en place une stratégie de sauvegarde & rollback
C’est aussi le moment de revoir vos architectures : base de données managée ? Conteneurs ? Serverless ?
💸 Étape 4 : maîtriser les coûts cachés
Voici les
coûts souvent sous-estimés :
- Temps de formation des équipes
- Ressources sous-utilisées (VMs oubliées, stockage inutile…)
- Transferts de données sortantes (egress fees)
- Multiplication des environnements non maîtrisés (shadow IT)
- Licences d’outils annexes (monitoring, sécurité…)
🔍 Utilisez les
calculateurs de coût officiels mais ajoutez une marge d’imprévus.
- AWS Pricing Calculator- Google Cloud Pricing Calculator🧪 Étape 5 : tester avec un POC ou pilote
Avant de tout migrer :
- Testez un petit périmètre (application interne, microservice…)
- Mesurez la performance, le coût, les impacts métier
- Recueillez les feedbacks utilisateurs
- Ajustez vos scripts, vos alertes, votre monitoring
Un pilote réussi facilite l’adhésion interne et sécurise les décisions.
🚧 Étape 6 : exécuter la migration
Déployez la migration de manière :
- Progressive (service par service)
- Documentée (logs, versionning, changelogs…)
- Réversible (toujours prévoir un plan de retour)
- Sécurisée (VPN, IAM, chiffrement, gestion des accès)
🔒 Ne négligez pas la sécurité cloud : c’est une nouvelle surface d’exposition à maîtriser (IAM, audit logs, VPC, clés…).
✅ Étape 7 : post-migration et optimisation
Après la bascule :
- Surveillez la consommation (CloudWatch, Cloud Monitoring)
- Analysez les performances réelles
- Réduisez les ressources inutilisées
- Formez les équipes à l’usage des nouveaux services
- Automatisez la gouvernance cloud (budgets, quotas, droits)
La migration ne s’arrête pas à la bascule. Le finops devient un pilier de l’optimisation.