Pourquoi migrer vers HubSpot ne se résume pas à un export / import
Changer de CRM, ce n’est jamais anodin. C’est l’occasion de se poser les bonnes questions :
- Vos données sont-elles fiables ?
- Vos process sont-ils toujours adaptés à vos enjeux actuels ?
- Vos équipes utilisent-elles vraiment leur outil ?
HubSpot, par sa souplesse et son orientation “utilisateur final”, est un excellent choix pour repartir sur de bonnes bases. Mais encore faut-il bien le préparer.
Étape 1 – Auditer votre existant : outils, données, usages
Avant de migrer quoi que ce soit, il faut comprendre ce qu’on a.
On audite :
- Les objets utilisés (contacts, entreprises, opportunités…)
- Les données utiles vs les données obsolètes
- Les automatisations déjà en placeLes outils tiers connectés
👉 L’idée ici : séparer ce qui fonctionne de ce qu’il faut abandonner, et poser les bases de votre futur CRM.
Étape 2 – Nettoyer vos données : l’étape souvent sous-estimée
C’est l’un des points les plus critiques. Migrer des données sales, c’est injecter des problèmes dans HubSpot dès le départ.
On vous conseille de :
- Supprimer les doublonsCorriger les erreurs de format (emails, dates, numéros de téléphone)
- Unifier les champs de même type
- Enrichir vos bases si besoin (via Dropcontact, Kaspr, etc.)
💡 Pro tip : réalisez une sauvegarde complète de votre base avant toute manipulation. Toujours.
Étape 3 – Concevoir un HubSpot à votre image
HubSpot est un outil très flexible… à condition de le configurer intelligemment. C’est ici qu’il faut penser en termes de besoin métier, et non de “simple migration”.
Voici ce que l’on met en place avant l’import des données :
- Création des pipelines de vente et de support
- Définition des étapes du cycle de vie client
- Propriétés personnalisées (et pas 200 inutiles comme dans votre ancien CRM 😅)
- Rôles et permissions
- Listes intelligentes, workflows, formulaires, tracking RGPD…
🎯 Objectif : que vos équipes arrivent dans un environnement cohérent, clair, et déjà fonctionnel.
Étape 4 – Migrer proprement les données
La migration en elle-même doit être précise. Pas forcément rapide, mais fiable. On choisit la méthode adaptée :
- Fichier CSV (simple mais rigoureux)
- Connecteurs natifs (Salesforce, Zoho…)
- API (si vous avez une équipe technique)
- Outils spécialisés (Trujay, Import2…)
Ce qui compte vraiment :
- Bien mapper les champs (source > destination)
- Associer correctement les objets (contacts <> entreprises <> deals)
- Tester avec un petit volume avant de lancer la totale
Étape 5 – Tester, encore et encore
Même si tout semble bien configuré, vous devez tester :
- La cohérence des données
- Le bon fonctionnement des automatisations
- La clarté des pipelines
- Les accès et droits utilisateurs
- Les parcours type (prise de RDV, création de deal, envoi d’email…)
Et surtout, faites tester vos équipes métiers. Ce sont eux qui détecteront les vrais blocages.
Étape 6 – Accompagner l’adoption
Un bon outil mal utilisé ne sert à rien. Pour que HubSpot soit adopté, vous devez :
- Former les équipes (par fonction, pas en une seule session globale)
- Créer une mini documentation interne
- Montrer des cas d’usage concrets et simples
- Être disponible les premières semaines pour répondre aux questions
👂 Rappelez-vous que le changement d’outil est surtout un changement d’habitude.
Étape 7 – Suivre les performances post-migration
Le travail ne s’arrête pas le jour de la mise en ligne. Suivez vos indicateurs clés :
- Taux d’adoption (nombre de connexions, mise à jour de fiches…)
- Qualité des données (complétude, taux d’erreurs)
- Nouveaux contacts créés, deals ouverts, tickets traités
- Réduction des actions manuelles grâce à l’automatisation
📈 Si vous avez HubSpot Operations, profitez-en pour activer la surveillance des anomalies et automatiser les alertes.